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Date de création : 06.03.2016
Dernière mise à jour :
18.06.2022
67 articles
Wolinski et José Fort
Les petites histoires de José Fort
Rencontre. Avec les Vétérans du PCF et les Amis du TC, au siège du TC, à Ille-sur-Tet, à la librairie Torcatis et dans une conversation à bâtons rompus au Club de la presse, José Fort a conquis son public.
Il y avait de nombreux copains, connus dès sa jeunesse, dans l’assistance venue rencontrer José Fort le 4 avril pour la présentation et la signature de son livre « 30 ans d’Humanité. Ce que je n’ai pas eu le temps de vous dire ». Ce livre était un projet commun à José Fort et à Wolinski qui s‘étaient connus à l’Huma et étaient depuis lors restés bons compagnons. L’un dessinant, l’autre écrivant, ils voulaient raconter ensemble leurs petites histoires. Le projet qui se mettait en forme fut brutalement court-circuité : le 7 janvier 2015, Wolinski et ses compagnons de Charlie Hebdo périssaient assassinés. Un coup terrible pour José Fort qui, son ami disparu, faillit abandonner. Et puis il fit le livre. Seul. Ecrivant à notre intention ses petites histoires. Histoires restées en marge lorsqu’il fallait écrire pour le journal dans un minimum de temps un lignage limité dans un cadre déterminé. Pas si petites lorsqu’elles sont le fruit de rencontres avec des personnages comme Fidel Castro, Mandela, Yasser Arafat ou Ben Balla. José en conte quelques-unes. C’est Fidel Castro qui lisant un ouvrage sur la Révolution française souhaite que José lui décrive le bocage vendéen. C’est Mandela qui convoque l’Humanité avant même d’aller déjeuner à l’Elysée avec le président Mitterrand « parce que, dit-il, je sais ce que l’Humanité a fait pour ma libération et pour faire connaître la lutte contre l’apartheid ». C’est, parce qu’il faut tuer le temps, une belote à Pnom Penh avec un haut cadre de l’UTA. C’est le secret tenu jusqu’au bout, d’une opération militaire qu’un personnage célèbre révèlera plus tard. C’est … Lisez le livre.
Cuba après Obama
Mardi 5 avril, une rencontre avait lieu à Ille-sur-Tet sur le thème, un peu provocateur « Cuba, c’est fini ? ». Maité Pinero, collègue de José à l’Huma, qui a été plusieurs années correspondante du journal à Cuba, l’avait rejoint pour une présentation à deux voix. Quelques jours après la visite d’Obama à Cuba, la question de la levée de l’embargo reste posée. Celle aussi de la manière dont les media chez nous parlent de l’île. S’excitant sur les dissidents ou la prestation des Stones, mais ne disant jamais qu’il n’y a pas d’analphabétisme à Cuba, que l’on y est soigné gratuitement, que l’on y peut y être formé comme ingénieur ou médecin, avec des médecins d’une telle qualité qu’on les « exporte » dans des pays défavorisés. Même si, effet du blocus et du tourisme comme ressource importante, le médecin doit parfois compléter son salaire en faisant le chauffeur de taxi. On mesure les évolutions, tout ce qui a changé, et combien dans un contexte mouvant demeurent vives les valeurs de la Révolution. « Mais soyons vigilants », précise Maïté. « Les Etats-Unis sont réalistes. Ils constatent que le blocus a échoué mais ils gardent les mêmes objectifs et chercheront d’autres moyens. » Un débat nourri s’est engagé, parfois teinté de pessimisme. Ou d’incompréhension. Difficile de saisir comment vivent, agissent, évoluent des peuples ayant les mêmes valeurs que nous mais dont les chemins différent profondément des nôtres. Difficile de saisir ce qu’est la démocratie à Cuba ou tout passe par le collectif. Mais volonté d’y aller voir. D’aimer. D’aider, s’il le faut. De ne pas laisser perdre la Révolution.
Y.L.